Volontiers fragmentaire, ce cycle se veut comme le reflet d’une identité tiraillée par les tensions de notre époque aux prises avec les fantômes du XXème siècle, les horizons de l’auto-entreprenariat et d’une éthique soucieuse d’écologie et de féminisme, à l’ère du numérique et du post-existentialisme.
Quelque chose sur le feu est un journal filmé dressant le portrait de ma grand-mère, de ma mère et de ma sœur dans leur rapport à l’économie et à la nourriture. Chacune d’elles se réapproprie un héritage pétri par les privations alimentaires. Le travail de la terre et la cuisine renversent ces contraintes en art de vivre.
Les textes, les images, les objets et les archives que rassemble le journal ivre d’Or questionnent ma propre réappropriation de la nourriture, pour prendre la mesure de mes écarts et de mes interrogations face à ces femmes qui m’ont nourri.
Ce livre prend la faim et la soif comme moteurs pour faire des images. Les photographies y sont prises sur le vif, accidentées, collectionnées puis réagencées en poèmes visuels : le réalisme ici se veut magique ; le plaisir visuel espère l’emporter sur le dégoût.
L’exposition rebat les cartes de ces formes narratives en proposant au spectateur quelques fruits de ces intuitions plastiques. Elle vous propose d’explorer ces coexistences, empreintes des cycles de la nature et des générations qui les réinventent sans cesse.
APONIA
67, rue Saint Pierre
43150 Le Monastier sur Gazeille
06 20 49 36 90
Contact : aponia@wanadoo.fr
www.aponia.fr
Vendredi, samedi et dimanche de 15h à 18h (en Période d'exposition)
Sur RDV pour les groupes scolaires également les autres jours
L'église Saint Jean et le 67, rue Saint Pierre sont accessibles
aux personnes à mobilité réduite
Entrée libre et gratuite